lundi, mars 26, 2018

LE TEMUCO TOURISTIQUE ET LE TEMUCO RÉEL


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«  LE TEMUCO TOURISTIQUE ET LE TEMUCO RÉEL »
Ce que nous avons vu ces derniers jours à Temuco est triste, ces bastonnades de la police contre des femmes mapuche, jeunes et femmes âgés, vendeuses de produits agricoles et qui ont toujours été là, à faire du commerce dans les rues centrales de la ville. Qu'y a-t-il derrière ces polémiques ordonnances municipales ? S’agit-il juste de réguler le commerce ambulant ? Le Maire ignore-t-il la convention 169 de l'OIT qui mandate l'État et les institutions pour préserver les pratiques économiques propres aux peuples originaires ?
L'IMAGE D'UNE FEMME MAPUCHE ARRÊTÉ PAR UNE
DIZAINE DE CARABINIERS DE FORCES SPÉCIALES
À TEMUCO CHILI A FAIT LE TOUR DU MONDE
Ce conflit n'est pas récent. Déjà en 2009, un an après la prise de fonction de maire de M. Becker, j'ai fait un reportage pour revue Punto Final sur la lutte des horticultrices de Truf Truf expulsées d'un secteur du marché de Pinto, l’enceinte «traditionnelle» de légumes de Temuco. Mais il faut préciser qu’on n’y trouve pas que des produits de petits commerçants mapuche. Là-bas, après la dernière rénovation, opèrent de véritables mafias qui ont garanti les étals et les permis municipaux.



[ Des milliers de personnes vivent du commerce informel de rue au Chili, sur les trottoirs, les chaussées, les places, ou les autoroutes urbaines. Si le travail informel n’est pas une nouveauté au Chili, en revanche sa dénonciation comme une « occupation des espaces publics » est inédite. ] 

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